Les gestes anti-pollution

1) Au jardin et dans la nature, il est préférable d’utiliser des engrais écologiques et de limiter l’utilisation des désherbants. Les désherbants et les pesticides sont des produits toxiques qui peuvent polluer les nappes phréatiques en s’infiltrant dans le sol. Le rejet de certaines substances et détritus sont interdits : les huiles de vidange, les hydrocarbures, les acides, les piles, les batteries… En se détériorant, ils finissent également par polluer le sol et l’eau. 

2) Dans la cuisine, il est possible d’utiliser des détergents et des lessives sans phosphates pour éviter la prolifération d’algues microscopiques dommageables pour la vie aquatique. Ecologiques, ils ne sont tout aussi efficaces.

3) A la maison, il ne faut pas jeter tout et n’importe quoi dans les évacuations. Certaines substances bien que liquides peuvent perturber le fonctionnement des stations de traitement des eaux usées. Comme par exemple les produits corrosifs, les produits toxiques, ou inflammables, les solvants (white-spirit, acétone,…), les huiles de fritures, des produits d’entretien et de peintures, … Ces produits doivent être déposés dans les déchetteries pour recevoir un traitement spécifique. Les médicaments périmés ou entamés sont également des sources de pollution et doivent être rapportés à la pharmacie.

4) Dans la salle de bain et aux toilettes, les déchets solides comme les lingettes nettoyantes, d’hygiène pour bébé et les cotons tiges ne doivent en aucun cas être jetés dans les toilettes. Malgré les mentions « biodégradables » ou « pouvant être jetés à l’égout » sur certains paquets, ils ne se dégradent pas assez rapidement et envahissent les réseaux et les stations de traitement causant de nombreux dysfonctionnements.